Les problèmes liés à des polygones inscrits dans un cercle se traitent bien évidemment avec les relations entre mesure de l’angle inscrit et mesure de l’arc intercepté.
Soit ABCDE la ligne polygonale de référence, et abcdea‘b’c’d’e’f’…la ligne construite par parallélisme. On a
arc AC + arc BD + arc CE + arc DA + arc EB
= arc ac + arc bd + arc ce + arc da’ + arc eb’
= arc ab’ + arc ba’ = 2kp,
mais cela ne permet pas d’affirmer que a = a’, mais seulement que (ab) est parallèle à (a’b’) ce que l’on savait déja. Ensuite,
arc AC + arc BD + arc CE + arc DA + arc EB + arc AC
+ arc BD + arc CE + arc DA
= arc BE + 2kp.
De même on a :
arc ac + arc bd + arc ce + arc da’ + arc eb’
+ arc a’c’ + arc b’d’ + arc c’e’ + arc d’f’
= arc af’ + arc be’.
Mais arc be’ = arc BE donc arc af’ = 2kp
donc f’ est confondu avec a.
Si les arc sont égaux chacun à chacun (arc AC = arc ac ; arc BD = arc bd, etc ) alors les deux lignes polygonales sont homothétiques et la ligne abcdef…se referme en a.
Si les côtés sont mesurés par les entiers a et b (situation à laquelle on peut toujours se ramener lorsque a et b sont commensurables), on cherche le plus petit commun multiple de a et b. En particulier, lorsque a et b sont premiers entre eux, ce PPCM est ab. Voir les figures ci-dessous. (On suppose a > b)
Remarquons que si a et b sont premiers entre eux, en prenant comme point de départ le point situé à une unité d’un sommet, sur le côté a, on a une illustration de l’équation de Bézout :
ax + by = 1
Pour les problèmes 8 et 9 on cherchera de même le plus petit multiple commun à b.p/q et a.
Repérer les sommets par des angles a1, a2, …an, an+1 = a1 (s’il y a fermeture) et remarquer :
1) que ak+1 – ak est constant pour k entier compris entre 1 et (n – 1) ;
2) que
Considérons les symétries axiales par rapport à (O’B), puis (O’C) puis (O’D) :
elles transforment (AB) en (BC)
puis (CD) puis (DX) tangent à (O’, r) et coupant (O, R) en X.
On en déduit l’angle
(AB, DX) = (AB, CD) + (CD, DX) )
= (O’a, O’c) + (O’c, O’d)
= (O’a, O’d)
Mais les points A, B, O’, D sont cocycliques donc
(AB, AD) = (O’B, O’D) )
= (O’a, O’d) = (AB, DX) ;
Donc (AD) = (DX) ou A = X
T étant le point de contact de (AF) avec (O) et φ l’angle COT,
montrer que
et
.
Remarque : en posant x =
= - 1, on est conduit à l’équation x3 – x - 2 = 0.
C’est sans doute le plus difficile et la solution analytique développée ci-dessous n’est peut-être pas la plus élégante. N’hésitez pas à nous en proposer une meilleure.
Désignons par (a, a’), (b, b’) et (c, c’) les coordonnées respectives de A, B et C. En exprimant le fait que la distance de O aux droites (AB), (BC) et (CA) est égale à 1, on obtient les trois relations :
(ab’ – ba’)2 = (a – b)2 + (a’ – b’)2
(bc’ – cb’)2 = (b – c)2 + (b’ – c’)2
(ca’ – ac’)2 = (c – a)2 + (c’ – a’)2
dans lesquelles on remplacera a’ par (ua2 + v) et des relations analogues pour b’ et c’.
En mettant en évidence les fonctions symétriques de a, b et c on arrive à dégager les relations :
u(ab + bc + ca) = u + 2v
puis a + b + c + abc = 0
et enfin (u + v)2 = 1
Pour l’orthocentre H, les mêmes relations conduisent à
yH = (u – 1)/u et xH = (a + b + c)(1 – 2u)
lorsque u + v + 1 = 0 :
yH = -(u + 1)/u et xH = (a + b + c) (1 + 2u)
lorsque u + v = 1